Table ronde "RSE, RSO : nécessités et limites"
Date
LeHoraire
De àStructure
Les Relais solidairesCible
Grand publicTarif
Gratuit
Nous avons le plaisir de vous convier au débat "RSE, RSO : nécessités et limites" qui aura lieu le 16 novembre 2022, à partir de 17h30 au 61 rue Victor Hugo 93500 Pantin. Pour toute inscription, rendez-vous ici : forms.gle/XQs7GtK6oSybfi989
Pourquoi à nouveau parler d’un concept apparu dans les années 50 et qui a largement été galvaudé par des pratiques d’organisations qualifiées de social washing ou de green washing ?
Les principes de la responsabilité sociale des entreprises et des organisations sont largement partagés par les opinions publiques. En témoigne cette récente enquête « money machines 2022 » :
93% des personnes interrogées en France et dans le monde, dans le cadre de cette étude, estiment que le développement durable et la RSE sont plus importants que jamais et 80 % déclarent que les évènements de ces dernières années dont la crise sanitaire les ont amenés à modifier leurs actions.
71 % des Français seraient prêts à délaisser une marque si celle-ci ne répond pas ou plus à leurs attentes à cause de mauvaises pratiques sur le terrain de la RSE
62 % iraient même jusqu’à quitter leur entreprise pour rejoindre une entité qui prendrait davantage cette thématique en considération.
Manifestement cela bouge ! Face à ces chiffres, on s’interroge tout de même, lorsqu’on est un acteur d’une économie sociale et solidaire qui a fait sienne depuis deux siècles les principes de la responsabilité sociétale.
On ne peut pas dire qu’aujourd’hui affluent dans les entreprises de l’ESS ces salariés en quête de sens ou ces consommateurs en quête de comportements vertueux.
Si donc pour les entrepreneurs de l’ESS, la RSE est nécessaire depuis toujours, qu’est ce qui pourrait justifier que l’ESS n’embraye pas sur cette opinion publique ?
Peut-être que la RSE des organisations présente des limites, au premier rang desquelles on pourrait citer la gouvernance de l’organisation ?
L’étude déjà citée semble aller dans ce sens :
53% des Français et 93% interrogés dans le monde estiment que le recours à l’intelligence artificielle parviendrait à de meilleurs résultats sur le front de la RSE.
En d’autres termes, on ferait plus confiance à un robot qu’a un être humain pour prendre des décisions relatives à ces problématiques RSE.
Mirage techniciste et scientiste ? N’est-ce pas avant tout symptomatique d’un échec des modes de gouvernance des entreprises classiques ?
Aux Relais solidaires, entreprise de l’ESS qui pratique la RSE depuis 30 ans, il nous semble que le débat sur la RSE, relancé ces derniers temps par la loi Pacte et la création des entreprises à mission, ne fait que commencer.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE, en anglais corporate social responsibility) désigne la prise en compte par les entreprises, sur une base volontaire, et parfois juridique1, des enjeux environnementaux, sociaux, économiques et éthiques dans leurs activités. Les activités des entreprises sont ici entendues au sens large : activités économiques, interactions internes (salariés, dirigeants, actionnaires) et externes (fournisseurs, clients, autres).
Le concept de corporate social responsibility proprement dit apparaît à partir des années 1950-1960 dans la littérature anglophone consacrée aux entreprises avec Social Responsibilities of the Businessman de Howard Bowen (1953)11, et The Responsible Company de George Goyder (1961). Il a depuis fait l'objet d'une élaboration théorique chez plusieurs chercheurs anglophones et francophones (voir, notamment les travaux de l'École de Montréal et ceux qui se réfèrent à la Théorie de la régulation12).
Emmanuel Daoud
Emmanuel DAOUD, associé fondateur du cabinet d’avocats VIGO, est spécialisé en droit pénal (des affaires et de droit commun), et en compliance. Il exerce également en matière de cybercriminalité, de protection des données à caractère personnel ainsi qu’en droit du sport. Il est inscrit sur la liste des avocats près la Cour Pénale Internationale (CPI), ancien membre du Conseil de l’Ordre et Expert près du Conseil des barreaux européens (CCBE).
Marion-Emi Alix
Après avoir travaillé au sein de grands groupes dans les Directions RSE et Environnement, Marion-Emi ALIX accompagne des dirigeants d’entreprises pour les aider à démultiplier leurs impacts dans le cadre de l’Accélérateur ESS d’HEC Paris et de la Région Île-de-France. Elle réalise des masterclass sur les sujets de la RSE et est professeure également dans l’Académie Entrepreneuriat à Impact et Objectifs de Développement Durable à destination des élèves d’HEC Paris.
Pierrick De Ronne
Aujourd’hui Président de Biocoop, il prône "l'intelligence collective", le meilleur moyen, selon lui, de répondre aux problématiques d’aujourd’hui et de demain.
Guidé par le sens de la coopération, Pierrick De Ronne a toujours su combiner convictions personnelles et travail. Après des études d’économie, il décide de vivre une expérience de volontariat, ce qui l’amène à gérer un hôpital au Cameroun pendant deux ans. Après un retour en France pour valider un master en science politique, il gère pendant deux ans un projet d’accès aux médicaments pour les patients atteints du VIH au Niger. A l'issue de ces quelques années, Pierrick De Ronne passe de la coopération internationale à la coopération locale, puis nationale.
Marié et père de quatre filles, Pierrick De Ronne est un homme d’action et de conviction qui souhaite faire de Biocoop une entreprise fière d’incarner l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et un laboratoire de fonctionnement, d’offre et de rapports humains vertueux.
Youssef Achour
Après un cursus de troisième cycle en Gestion-Finance à l’Université Paris XIII, Youssef Achour, 57 ans, débute sa carrière professionnelle en exerçant des fonctions financières au sein de structures telles que le CNIT La Défense, Les Éditions La Découverte et la Caisse des Dépôts et Consignations. Il rejoint le groupe Up en 1999 pour travailler auprès de la Présidence au développement et à la diversification des activités. À différents postes de direction, il anime jusqu’en 2008 les stratégies de mutation technologique. En 2008, il prend la Direction Générale des activités France, hors titres prépayés. En 2014, Youssef Achour est nommé Directeur Général France puis, en 2017, Directeur de la Zone Europe Méditerranée (Italie, Espagne, Portugal, Maroc, Tunisie). Youssef Achour est élu Administrateur du groupe Up depuis 2007 et reste investi dans des mouvements associatifs qui agissent en faveur de l’insertion des jeunes de quartier, des populations migrantes et des femmes isolées.
Jacques Dughera
Président des Relais solidaires, groupe économique solidaire et ex président de la SCIC Relais restauration. Militant associatif et syndical, cigalier, ex chargé de développement au réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire (RTES), notamment au niveau européen et ex secrétaire général du Conseil national de l'insertion par l'activité économique.
Entrée gratuite, pas besoin de réserver.
Site internet : https://lesrelaissolidaires.fr/
Sur les réseaux sociaux: https://www.facebook.com/lerelaispantin